dimanche 2 octobre 2011

Le TRAM de Besançon

Introduction

Besançon, Est de la France, capitale des micro-techniques, ou, accessoirement, je suis né, et que j'ai l'occasion de traverser 2 fois par jours sens Ouest-Est pour déposer deux de mes enfants à l'école et pour me rendre à mon travail depuis 2010.

2011, Besançon, à la configuration si particulière (Ville aux 7 collines) à commencé d'importants travaux de voirie (dévoiement des réseaux) pour accueillir son futur tram...


Besançon à, comme de nombreuses villes de France, par le passé, possédé un réseau ferré urbain, qui à été supplanté par le tout automobile.

Les voitures, au départ à traction hippomobile, ont même étés remplacées par du matériel à traction électrique.

Et maintenant ?

Les contraintes environnementales, l'amélioration des performances du matériel roulant, et aussi des infra-structures liées, peut être aussi un phénomène de mode, place de nouveau ce mode de transport au sommet de l'affiche.

Le projet

J'ai pu découvrir, avec la variété des supports mis à notre disposition, mais aussi avec l'accroissement des difficultés de circulation, le trajet de notre Tram Bisontain.

Passionné de réseaux de transports urbains, de technologie, étant amené, de part mon métier à faire des choix en fonction d'un certain nombre de paramètres, je suis suis pour le moins étonné de ceux faits par nos décideurs, en ce qui concerne le tracé, ses enjeux et le matériel roulant.

Si on prend un peu d'altitude au dessus de Besançon, on peut s'apercevoir que le traçé retenu, s'il dessert de nombreux points "stratégiques" de la ville, est très long et quelque peu déséquilibré par rapport aux zones urbaines.
De plus, à mon sens évidement, non seulement cela n'apporte rien par rapport à un réseau de Bus bien développé, tel celui de Besançon, de faire passer un autre mode de transport par les mêmes lieux, mais cela va apporter des contraintes supplémentaires pour les automobilistes d'une ville très mal "irriguée" à ce niveau.

Avec plus de 20 années de résidence en zone Bisontine, j'ai vu le pont de Montrapon passer d'une passerelle avec alternat de circulation à un pont à 5 voies saturé aux heures de pointe.

J'ai appris, avec mon métier, que l'on obtient, du moins plus de nos jours, que de mauvais résultats en contraignant les gens. Il ne s'agit pas d'obliger les salariés à abandonner leur véhicule personnel faute de voirie, s'il n'y a pas de solution avantageuse en terme de temps de souplesse et aussi financièrement, à prendre un autre moyen de transport.

La traversée Est - Ouest :

En voiture : Pas de tarif et de facilité de contournement par l'Autoroute, pourtant très proche.
Un boulevard bondé, emprunté aussi par les transports en commun, en bordure de nombreuses écoles, collèges et lycées, avec un passage obligé car pas de rue parallèle ni de passage sous voie : L'intersection Blum/ Lanchy Vieilley, Baigue..
En bus Ginko : Même combat qu'en voiture, avec en plus, un passage obligé par le centre ville pour la majorité des lignes.

Le tramway : Il effectue aussi la traversée Est-Ouest mais...

Vue de Besançon avec en bleu, le trajet du tram, on remarque sa sinuosité. (Cliquer sur l'image pour l'agrandir)